luni, 8 februarie 2010

Lievremont despre Bastareaud

Reproduc integral un articol aparut azi in cotidianul on-line Le Monde, sectiunea Sport. Nu este absoluta nevoie de traducere pentru a ilustra parerea lui Marc Lievremont in privinta controversatului jucator Bastareaud (aldine).

Bastareaud éclipse la victoire collective des Bleus
LE MONDE | 08.02.10 | 14h21 • Mis à jour le 08.02.10 | 15h00

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REUTERS/RUSSELL CHEYNE
Mathieu Bastareaud, le 7 février, à Murrayfield.
Edimbourg Envoyé spécial

Manque de chance pour les trois sélectionneurs du XV de France, les deux seuls essais marqués par les Bleus, victorieux de l'Ecosse (18-9), dimanche 7 février à Murrayfield, l'ont été par un seul homme. Double manque de chance pour le trio de dirigeants et l'esprit qu'ils tentent d'insuffler, cet homme se nomme Matthieu Bastareaud. La vox populi a fait de ce dernier un héros.


Privé d'équipe de France pour avoir proféré une série de mensonges lors de la tournée d'été 2009 en Nouvelle-Zélande, Mathieu Bastareaud faisait donc à Edimbourg un retour de pénitent encore encapuchonné. Force est de constater que la rentrée du trois-quart centre n'est pas passée inaperçue. Harcelé de questions sur le joueur, autant par la presse française qu'écossaise, Marc Lièvremont n'a pas caché son exaspération.

"C'est l'équipe de France qui a gagné, pas Bastareaud, a martelé l'entraîneur. Il a concrétisé de très belles actions collectives. Mathieu Bastareaud est un joueur comme les autres." Pas tout à fait puisque, de même que le talonneur toulousain William Servat, il n'a pas chanté La Marseillaise à l'unisson avec ses coéquipiers avant le début du match. Peut-être chante-t-il trop faux, ce que l'on ne saurait lui reprocher, peut-être était-ce là une façon discrète de signifier que le débat sur l'identité nationale est désormais clos."

C'est plutôt l'engagement collectif de son équipe que Marc Lièvremont a tenu à souligner à Edimbourg : "On est très content de l'investissement des joueurs et de leur maîtrise même s'il reste toujours des choses à régler. On sait qu'on doit faire mieux la semaine prochaine", contre l'Irlande, que les Bleus affronteront samedi 13 février à Paris.

Déjà, lors du Tournoi des six nations 2008, pour leur prise de fonctions à la tête du XV de France, les trois entraîneurs avaient eu à mettre les points sur les "i" pour contrer toute tentative de culte de la personnalité de la part de la presse et du public, notamment sur la personne de Vincent Clerc. L'ailier avait marqué cinq essais lors des deux premiers matches du Tournoi. Didier Retière, responsable des avants, avait rappelé que, dans l'esprit du rugby, "un essai ne devait pas être considéré comme un exploit personnel mais comme le fruit d'un engagement".

A entendre Emile Ntamack, entraîneur des arrières, le vedettariat ne pose pas de problèmes. "On n'est pas contre, mais on lutte surtout pour la liberté d'expression de chacun", affirme-t-il. "S'il y a des vedettes, tant mieux pour elles, tant que ça ne nuit pas au groupe, et c'est le cas aujourd'hui. Forcément, il y a des joueurs plus charismatiques que d'autres qui vont intéresser une certaine presse plus que d'autres. Se mettre en avant, ce n'est pas notre truc, reconnaît Emile Ntamack. Mais chacun a sa personnalité, et un Chabal, à partir du moment où il est irréprochable sur le terrain, peut gérer sa vie comme il l'entend."

Reste que Sébastien Chabal n'a pas fait preuve du plus grand esprit de corps la semaine dernière lorsqu'il annonçait son forfait sur Twitter avant que quiconque, dans l'encadrement de l'équipe, ait eut le temps de le faire.

Ce n'est pas ce genre de spontanéité que prône le trio d'entraîneurs même si la fraîcheur de leur équipe n'est plus exactement la même que celle qu'elle montrait en 2008. "On a été un peu excessifs au début en disant qu'il ne devait pas y avoir de brides, qu'il fallait jouer énormément, même dans des situations pratiquement injouables, admet Emile Ntamack. Mais je crois que ça a permis aux joueurs de se rendre compte qu'ils sont capables de faire ce que nous souhaitons. En avançant dans le temps, on a gardé cet esprit mais adapté à certaines situations : le jeu à la main n'est pas forcément la meilleure solution. Ce qu'on veut, c'est gagner les matches."

Fara comentarii. Sunt doar francezii intre ei, ca si in chestiunea identitatii nationale sau a portului valului burka.

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